GT 40 « street version » 1966 (une des 32 produites)
Moteur Ford V8 289 4.7L 370 CV
De 265 à 320 km/h selon le rapport de pont
Tant par son ampleur que par sa signification, l’offensive de Ford aux 24 Heures du Mans dans les années soixante a laissé des traces profondes dans notre inconscient collectif. Ce fut avant tout l’histoire d’un duel mémorable opposant un « géant » de l’industrie automobile à Ferrari. De cet affrontement très médiatisé est née l’une des voitures de compétition les plus légendaires de notre après-guerre : la Ford GT 40. Cinq décennies plus tard, ses formes idéales évoquent toujours quelques-unes des plus belles pages de l’histoire des « 24 Heures ».
Inspirée de la Lola Gt, la structure de la voiture est faite de tôle d’acier mince, qui reçoit une carrosserie profilée particulièrement basse (ses 40 pouces de hauteur allaient donner sa désignation officielle : « GT 40 ») constituée de panneaux de fibre de verre laminée. Plus effilée que celle de la Lola GT, cette caisse se distinguera tout particulièrement par ses capots avant et arrière englobant les ailes et basculant d’un seul tenant pour faciliter l’accès des mécaniciens à tous les organes essentiels.
Côté mécanique, c’est le V8 Ford issu de la série mais profondément remanié pour les 500 Miles d’Indianapolis qui sera retenu. Réalisé entièrement en aluminium (le moteur de série étant en fonte), ce « small block »,gavé par quatre carburateurs Weber double corps, il fournit 350 chevaux à 7200 t/mn.
Pour la saison 1966, la FIA élabora un nouveau règlement permettant l’homologation en Groupe 4 (Sport) à partir d’une production de 50 exemplaires au moins d’un même modèle, la voiture construite quasiment « à la carte » pouvant, aux dires du constructeur, dépasser les 260 km/h et accélérer de 0 à 100 en moins de 6 secondes, ce qui la situait parmi les plus brillantes machines de Grand Tourisme du moment. En définitive, une petite trentaine de GT 40 « civiles » seront ainsi commercialisées, le solde (soit plus de 80 versions « racing » produites entre 1964 et 1968) étant destiné à la compétition. C’est à Slough en Angleterre que cette production très spéciale allait être concentrée et commercialisée, au choix de la clientèle, en version « civile » ou « racing ».
Cette Gt40, le châssis 1055, est une de ces rares street version, une des 8 premières produites qui a servi dans un premier temps comme voiture de promotion pour le réseau Ford aux USA. Elle sera plus tard la propriété de Edsel Ford l’arrière-petit-fils d’Henri Ford, le fondateur. Son historique est parfaitement documenté, elle a été entièrement restaurée en 2011 pour son propriétaire anglais qui l’a engagée en compétition historique. Repeinte en 2018, elle a intégré la Breitt-Gallery fin 2019.
GT 40 « street version » 1966 (une des 32 produites)
Moteur Ford V8 289 4.7L 370 CV
De 265 à 320 km/h selon le rapport de pont
Tant par son ampleur que par sa signification, l’offensive de Ford aux 24 Heures du Mans dans les années soixante a laissé des traces profondes dans notre inconscient collectif. Ce fut avant tout l’histoire d’un duel mémorable opposant un « géant » de l’industrie automobile à Ferrari. De cet affrontement très médiatisé est née l’une des voitures de compétition les plus légendaires de notre après-guerre : la Ford GT 40. Cinq décennies plus tard, ses formes idéales évoquent toujours quelques-unes des plus belles pages de l’histoire des « 24 Heures ».
Inspirée de la Lola Gt, la structure de la voiture est faite de tôle d’acier mince, qui reçoit une carrosserie profilée particulièrement basse (ses 40 pouces de hauteur allaient donner sa désignation officielle : « GT 40 ») constituée de panneaux de fibre de verre laminée. Plus effilée que celle de la Lola GT, cette caisse se distinguera tout particulièrement par ses capots avant et arrière englobant les ailes et basculant d’un seul tenant pour faciliter l’accès des mécaniciens à tous les organes essentiels.
Côté mécanique, c’est le V8 Ford issu de la série mais profondément remanié pour les 500 Miles d’Indianapolis qui sera retenu. Réalisé entièrement en aluminium (le moteur de série étant en fonte), ce « small block »,gavé par quatre carburateurs Weber double corps, il fournit 350 chevaux à 7200 t/mn.
Pour la saison 1966, la FIA élabora un nouveau règlement permettant l’homologation en Groupe 4 (Sport) à partir d’une production de 50 exemplaires au moins d’un même modèle, la voiture construite quasiment « à la carte » pouvant, aux dires du constructeur, dépasser les 260 km/h et accélérer de 0 à 100 en moins de 6 secondes, ce qui la situait parmi les plus brillantes machines de Grand Tourisme du moment. En définitive, une petite trentaine de GT 40 « civiles » seront ainsi commercialisées, le solde (soit plus de 80 versions « racing » produites entre 1964 et 1968) étant destiné à la compétition. C’est à Slough en Angleterre que cette production très spéciale allait être concentrée et commercialisée, au choix de la clientèle, en version « civile » ou « racing ».
Cette Gt40, le châssis 1055, est une de ces rares street version, une des 8 premières produites qui a servi dans un premier temps comme voiture de promotion pour le réseau Ford aux USA. Elle sera plus tard la propriété de Edsel Ford l’arrière-petit-fils d’Henri Ford, le fondateur. Son historique est parfaitement documenté, elle a été entièrement restaurée en 2011 pour son propriétaire anglais qui l’a engagée en compétition historique. Repeinte en 2018, elle a intégré la Breitt-Gallery fin 2019.